Le concours du Cloud dans la revalorisation des performances initiales de la Xbox One est encore un paramètre abscons dans l’esprit des joueurs. Mais elle est loin d’être une chimère marketing, son expérimentation pratique dans Forza Motorsports 5 a soufflé plus d’un pilote en herbe. En gros, l’architecture sous-jacente de la X1 communique avec des serveurs distants qui effectuent en sous-traitance des calculs complexes demandés par l’intelligence artificielle ou encore la physique pour la transposer en toute transparence dans un jeu.
 
Cet avantage concurrentiel décisif dans un contexte comparatif défavorable à la console de Microsoft (complexe du 1080p des titres multi-plates-formes) gagnera en visibilité à la faveur de l’explosif Crackdown 3. Véritable jeu vedette de la Gamescom, ce titre réalisé par Reagent Games a épaté journalistes comme développeurs par son potentiel de destruction sensationnel manette en mains. « Spectaculaire » s’enflamme Jonathan Cooper, animateur chez Naughty Dogs quand ce n’est pas au producteur de Crackdown de s’emporter, « la désintégration massive dépasse de loin ce qu’aucun PC de développeur n’est en mesure de calculer ».
 
modélisation répétitive et texture lisse
 
« C’est une certitude, le Cloud jouera un rôle fantastique à mesure que la technologie progresse », déclare Anshu Mor, responsable de la branche régionale Xbox India au micro de Gamingbolt.com. Reste au joueur de l’entendre et surtout d’en saisir la portée, car la Xbox One évolue désormais dans un périmètre technologique « qui dépasse les attentes » de son public.
 
Crackdown 3 revêt ainsi les habits du véritable ambassadeur d’un écosystème interconnecté en permanence. Un projet fusillé médiatiquement lors du baptême de feu de la X1 en mai 2013 qui dès lors prend forme lentement.